La santé mentale est un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et de manière productive et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté (OMS, 2014). En ce sens, elle est davantage que l’absence de troubles mentaux (OMS, 2016).

Il est tout à fait possible d’avoir une bonne santé mentale en présence d’un trouble mental (CSMC, 2012), alors que l’absence de troubles ne signifie pas nécessairement une santé mentale optimale. À noter que cet état n’est pas statique, il fluctue au cours de la vie selon les situations rencontrées (INSPQ, 2017).

« Comme la santé physique est différente de la maladie, la santé mentale se définit différemment de la maladie mentale et signifie beaucoup plus que l’absence de maladie mentale »

Santé mentale Québec – Chaudières-Appalaches, 2017
Source : https://www.youtube.com/watch?time_continue=5&v=G8BWW24KE_w, CAMH, 2015

Modèle des continuums de la santé mentale et des troubles mentaux

(CACUSS et ASEUCC, 2013; Doré et Caron, 2017)

Les orientations internationales en matière de santé mentale tendent vers des stratégies en amont afin de favoriser l’amélioration de la santé mentale plutôt que de « contrer des problèmes » (INSPQ, 2017). Ces stratégies visent généralement l’ensemble d’une population. Contribuer à la mise en place de conditions favorables à la santé mentale des étudiants a un effet positif sur tous, incluant ceux qui souffrent d’un trouble de mental (ibid.). En soutenant le renforcement des capacités des étudiants, on leur permet de se doter d’une protection contre les pressions et les difficultés de la vie, ce qui contribue à réduire le risque de développement de troubles mentaux (CSMC, 2012).

L’amélioration de la santé mentale suppose d’agir en amont des problèmes sur les conditions favorables à la santé mentale de tous, qu’ils aient ou non des problématiques de santé mentale, sans pour autant minimiser le soutien nécessaire à ceux qui éprouvent des problèmes particuliers (INSPQ, 2017).