Malgré l’importance reconnue de l’éducation postsecondaire pour les communautés autochtones, les établissements d’enseignement doivent s’efforcer de mieux comprendre le type d’accompagnement dont les étudiants autochtones ont besoin.

Publié dans la Revue canadienne d’enseignement supérieur, cet article intitulé «Supporting Success: Aboriginal Students in Higher Education» a été écrit par Cynthia Justine Gallop et Nicole Bastien. L’étude découle de l’observation d’établissements postsecondaires canadiens de taille moyenne ainsi que de préoccupations relatives aux taux de rétention et de succès des étudiants autochtones.

Mieux comprendre le parcours des étudiants autochtones

L’étude de Gallop et Bastien a pour objectif de contribuer à l’acquisition d’une meilleure compréhension du parcours des étudiants autochtones et de ce qui les aide à rester à l’école. Historiquement, la notion de réussite au postsecondaire s’est révélée plus complexe pour cette clientèle, notamment en ce qui concerne l’avancement professionnel et l’amélioration du statut socioéconomique. Les questions d’assimilation ont souvent été liées à la réussite pour cette catégorie d’étudiant.

Forger des rapports positifs

Au-delà de la disponibilité de ressources autochtones ou de l’existence de classes constituées de petits groupes, ce sont d’autres facteurs qui contribuent le plus à faire en sorte que les étudiants autochtones persévèrent dans leurs études. La recherche menée par Gallop et Bastien permet de comprendre que les établissements désireux d’encourager les étudiants autochtones en ce sens doivent surtout apprendre à forger des rapports positifs entre étudiants, Autochtones et professeurs afin de fournir un meilleur accompagnement aux étudiants autochtones. Par ailleurs, il est important, démontre l’étude, que ces relations positives soient officialisées et intégrées dans le cadre d’une planification institutionnelle et d’un soutien pédagogique aux professeurs.

Parmi les autres facteurs de succès chez les étudiants autochtones les auteurs notent également :

  • l’implication sociale et engagement communautaire formel;
  • l’identité culturelle;
  • la croyance en sa capacité d’accomplir une tâche (Self-efficacy).
 

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