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La Commission de l’enseignement supérieur des Provinces maritimes (CESPM) vient de publier de nouvelles statistiques portant sur la progression et la mobilité des étudiants dans ce réseau universitaire.
Plus précisément, le rapport du CESPM décortique les taux de persévérance et de diplomation de près de 140 000 étudiants ayant commencé leurs études postsecondaires dans une université des Maritimes après leurs études secondaires, entre 2001 à 2014. Il s’agit donc de 14 cohortes comptant environ 9700 étudiants chacune.
Définition des taux de persévérance et de diplomation
Le taux de persévérance est définit par la CESPM comme :- le pourcentage de la cohorte qui s’est réinscrit dans le premier établissement fréquenté au cours des années suivantes, et ce, sans égard au régime d’études ou au domaine d’études;
- le pourcentage de la cohorte qui s’est inscrit dans n’importe quelle université des Maritimes au cours des années suivantes, sans égard au régime d’études ou au champ d’études.
- le pourcentage de la cohorte (dans le premier établissement fréquenté) ayant terminé un programme dans le premier établissement fréquenté au bout de x années;
- le pourcentage de la cohorte ayant terminé un programme de baccalauréat à n’importe quelle université des Maritimes au bout de x années.
Caractéristiques démographiques
Une des caractéristiques de la cohorte prise pour exemple (2009, n= 9518) est le nombre de filles nouvellement inscrites à temps plein (60,2 %) par rapport à aux garçons (39,7 %), tous regroupement de disciplines et régions/province confondus. La grande majorité des étudiants de cette cohorte sont originaires des Maritimes (75 %) et étudient dans le regroupement disciplinaire « Sciences humaines, arts et sciences sociales (44,7 %).Résultats saillants*
Taux de persévérance et diplomation en général
Après un an, toutes les universités des Maritimes confondues, le taux de persévérance (soit l’étudiant sans diplôme, toujours inscrit) se situe autour de 82 %, peu importe l’année de la cohorte (entre 2001 et 2014). Après deux ans, ce taux baisse à 73 %. Les taux de diplomation se situent à 64 % après six ans et 66 % après sept ans dans le réseau des Maritimes. En somme, après sept ans, les 2/3 des étudiants inscrits au baccalauréat dans une université des Maritimes diplôment de leurs études universitaires.Selon le sexe
De façon générale, les filles persévèrent davantage, et ce, dans la plupart des cohortes étudiées de 2001 à 2014. Les différences entre les sexes sont toutefois assez faibles, soit autour de 84 % pour les filles et 81 % pour les garçons pour la première année d’études. Après six ans, les différences selon le sexe sont encore présentes et un peu plus marquées en ce qui a trait à la diplomation : 68 % pour les filles et 58 % pour garçons.Selon le regroupement disciplinaire
C’est dans le regroupement « Sciences humaines, arts et sciences sociales » que le taux de persévérance est plus faible dans le réseau universitaire des Maritimes, soit près de 78 % par rapport à 87 % (Sciences et mathématiques), 89 % (Programmes appliqués et professionnels) et 85 % (Commerce, gestion et administration publique). Au bout de six ans, le taux de diplomation est aussi le plus faible dans le regroupement « Sciences humaines, arts et sciences sociales », soit 57 %.Selon le lieu d’origine de l’étudiant
Après un an, les étudiants issus d’une autre province des Maritimes que celle de l’université fréquentée persévèrent davantage dans leurs études (87 %) par rapport aux étudiants de la province d’origine (81 %) ou de l’extérieur du Canada (80 %). La diplomation est aussi, au bout de six ans, différenciée selon le lieu d’origine de l’étudiant :- Province d’origine : 62 %
- D’une autre province des Maritimes : 63 %
- D’une autre province que les Maritimes : 69 %
- De l’extérieur du Canada : 60 %
Les efforts à venir
À la lumière de ces résultats, des efforts pour développer la persévérance et augmenter la diplomation dans le réseau universitaire des Maritimes pourraient être intensifiés chez :- les garçons en général
- les filles dans les sciences et mathématique
- les étudiants du regroupement « Sciences humaines, arts et sciences sociales »
- les étudiants issus de l’extérieur du Canada, soit les étudiants internationaux
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