Un livre intitulé «Formation à distance en enseignement supérieur : l’enjeu de la formation à l’enseignement» vient de paraître aux Presses de l’Université du Québec. Il s’agit d’un ouvrage qui devrait intéresser les personnes qui réfléchissent aux questions entourant la formation à distance en enseignement supérieur. L’annonce de la parution de cet ouvrage a été faite sur le site de la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke, faculté à laquelle est liée la doctorante France Lafleur, une des codirectrices de cette publication. Cette dernière a travaillé aux côtés de Ghislain Samson, professeur au Département des sciences de l’éducation de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ils ont tous deux reçu le soutien de Vincent Grenon et François Larose qui sont, eux aussi, de la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke (Département d’enseignement au préscolaire et au primaire).

Contexte de l’ouvrage

Cet ouvrage est publié pour faire la lumière sur les nombreux enjeux qui sont liés à la formation à distance (FAD), qu’il s’agisse de l’arrivée du Web 2.0 et des technologies de l’information et de la communication (TIC) ou du développement, de l’implantation et de la diffusion de la FAD. Lorsqu’il est question de FAD, la question de l’accessibilité aux études n’est jamais très loin. Il en va de même pour la question de la qualité de la formation.

Les différentes facettes explorées

  • Dans un premier chapitre, France Lafleur propose un état de la situation concernant les conditions qui favorisent l’efficacité de la FAD. Elle aborde l’arrimage savoir-technologie, la pédagogie en formation en ligne ainsi que les conditions d’efficacité.
  • Dans le chapitre 2, Vincent Grenon et François Larose explorent les méthodes mixtes. Il y est question des compétences que doivent avoir les formateurs, des stratégies de formation institutionnelle ainsi que des apports des méthodes mixtes.
  • Ghislain Samson, Chantal Roussel, Normand Landry et Marie-Michèle Lemieux, quant à eux, traitent de la question des potentialités pédagogiques du manuel numérique. Ils abordent notamment des défis qui sont liés à l’usage de ce genre de manuel et des caractéristiques de la FAD et du manuel numérique (l’isolement, l’autonomie et l’autogestion).
  • Le balisage de l’évaluation en contexte d’approche-programme et le cas de la formation à l’enseignement professionnel en ligne à l’Université du Québec à Rimouski sont au coeur du chapitre (4e) rédigé par Chantal Roussel.
  • De leur côté, dans le chapitre 5, France Gravel et Patrick Milot réfléchissent sur les nouveaux outils en ligne dont disposent les professeurs pour faire l’évaluation de la formation universitaire. Ils exposent plus particulièrement le cas des outils développés par le centre de pédagogie universitaire de l’Université d’Ottawa.
  • Josianne Basque, pour sa part, écrit sur l’apprentissage de la conception des cours à distance. Elle se penche sur le mentorat de groupe et la cartographie de connaissances mobilisées dans la pratique (chapitre 6).
  • Dans le chapitre 7, Nicole Racette, Bruno Poelhuber et Marie-Pierre Bourdages-Sylvain traitent de la coopération dans la production de cours à distance. Ils s’y demandent s’il s’agit d’un rêve ou d’une réalité.
  • Intitulé «L’accompagnement pédagogique offert aux professeurs de l’Université d’Ottawa : cours hybride en ligne», cet autre chapitre rédigé par France Gravel expose le cadre théorique, la méthodologie ainsi que les résultats de l’une de ses recherches (chapitre 8).
En conclusion du livre, les deux directeurs reviennent sur les principaux éléments exposés au cours des chapitres soit l’efficacité, la réflexivité, l’évaluation et l’accompagnement quand il est question de FAD.   Pour accéder directement à la nouvelle publiée sur le site de la Faculté d’éducation de l’Université de Sherbrooke