Le système d'enseignement supérieur de la Norvège, essentiellement public et sans frais de scolarité, n'est pas épargné par les difficultés d'efficience, d'inclusion et de qualité. En avril 2016, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) publiait un document de travail en anglais intitulé Relever les défis liés à l’enseignement supérieur en Norvège. Cette synthèse propose quelques pistes d’amélioration.
Pour améliorer la qualité de l’enseignement et de la recherche, il est essentiel d’instaurer de meilleurs incitations afin de garantir un achèvement des cycles d’études dans des délais raisonnables, mettre l’accent sur les étudiants défavorisés et favoriser l’émergence d’établissements ayant une taille adéquate pour prévoir une gouvernance efficace.

Des centaines de statistiques

Dans un objectif d’amélioration continue, l’OCDE a procédé à une compilation statistique imposante qui permet de tirer des recommandations concrètes aux gestionnaires et aux décideurs publiques :
  • augmenter le nombre et la qualité d’incitatifs à terminer les cours dans un délai raisonnable;
  • orienter les étudiants en donnant des « escomptes » sur les prêts en fonction des demandes du marché du travail;
  • influencer les institutions de financement à offrir des solutions spécifiques pour les étudiants qui terminent leur diplomation.