Une thèse déposée en 2016 au Département d’éducation et de formations spécialisées de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) se penche sur la question de l’éducabilité de l’élève polyhandicapé et explore particulièrement l’aspect de l’accompagnement. C’est dans le magazine en ligne Actualités UQAM du 24 mars 2017 qu’on met en vedette cette thèse rédigée par Thania Corbeil .

Le pari de l’éducabilité des enfants polyhandicapés

Pour Thania Corbeil, il est possible d’éduquer les enfants polyhandicapés, ceux qui sont marqués à la fois par une déficience intellectuelle profonde et une déficience motrice. Du coup, ceux-ci n’ont pas à être exclus lorsqu’il est question de déployer tous les efforts possibles pour que soit réalisé le plein potentiel de tous les étudiants. L’accompagnement de ces étudiants s’avère complexe, car il est ardu de repérer leurs capacités, celles-ci étant masquées par de grandes difficultés. Pour cette chercheuse, qui enseigne maintenant à l’Université de Rimouski et qui a déjà enseigné à des élèves polyhandicapés, l’éducation doit accompagner les soins qui leur sont prodigués. Ce sont des éléments indissociables. Ce n’est que depuis les années 1970 que ces étudiants sont scolarisés.

L’angle de l’accompagnement.

Pour Thania Corbeil, l’accompagnement éducatif dans une perspective d’apprentissage permet de repérer les capacités des élèves handicapés. Ce sont parfois de très petits gestes (un sourire, un cri, un clin d’œil…) qui peuvent en apprendre sur ces élèves. C’est aussi l’expertise des parents qui doit entrer en ligne de compte. Celle-ci doit être reconnue. Cela peut se faire notamment en facilitant la relation parents-enseignants, conclut la chercheuse.   Pour accéder directement à l’article d’Actualités UQAM