Le magazine Affaires universitaires a présenté récemment un entretien avec Belinda Robinson, la Chef de direction de Universities Australia, sur les enjeux commun auxquels font face les universités australiennes et canadiennes. On y apprend qu'outre la question de l'inovation, l'accueil des étudiants étrangers constitue l'un de ces enjeux majeurs auquel sont confrontés les établissements d'éducation supérieure des deux pays. Dans le cadre de cet entretien accordé à Affaires Universitaires, Mme Robinson révèle que deux éléments principaux peuvent être associés à la question de l’accueil des étudiants étrangers : leurs interactions avec le reste de la communauté universitaire et leur situation une fois leurs études complétées.

Prévenir le repli sur sa communauté d’origine

Selon Mme Robinson, un défi de taille pour les universités australiennes est de faire en sorte que les étudiants étrangers interagissent avec les étudiants australiens ainsi qu’avec ceux d’autres pays que le leur. Les établissements d’enseignement tentent ainsi, avec divers degrés de succès, de développer des mécanismes favorisant ce genre d’interactions. Le but est bien sûr de prévenir un repli des étudiants étrangers sur leur communauté d’origine.

Que faire une fois le diplôme obtenu?

L’Australie a récemment conféré aux étudiants étrangers le droit de travailler dans le pays après l’obtention d’un diplôme, révèle Mme Robinson. Pour les étudiants de premier cycle, la période permise est de un an. Pour ce qui est de ceux de deuxième cycle. La période s’étend à deux ans. En ce qui concerne les étudiants décrochant un diplôme de troisième cycle, une année supplémentaire s’ajoute pour un total de trois. Le défi en matière d’emploi est d’accroître le nombre d’opportunités offertes aux étudiants étrangers. Pour l’instant, affirme Mme Robinson, cela ne va pas de soi en Australie. C’est ainsi que le gouvernement australien a lancé un programme visant les employeurs de façon à ce que ceux-ci multiplient les offres faites à cette catégorie de travailleurs. La représentante de Universities Australia conclut l’entretien en indiquant que l’éducation internationale et la mobilité étudiante demeureront sûrement, pour les années à venir, des défis que les universités tant canadiennes qu’australiennes devront relever.     Pour accéder à l’article d’Affaires Universitaires